Comité mensuel | 21/02/24

Comité mensuel | 21/02/24

Traiter la production et la diffusion en masse de contenus violent

Protection des mineurs, droits des femmes et protection de la vie privée sont autant de sujets sensibles et complexes

Deux membres de notre groupe de travail, Justine Atlan, présidente de l'Association e-Enfance, et Rachel-Flore Pardo, avocate et cofondatrice de l’association Stop Fisha, esquissent plusieurs pistes de solutions.

La mise en place d’un dialogue structuré entre des acteurs de la société civile à l’expertise reconnue sur certains sujets (ou tiers de confiance), l’Etat et les plateformes peut largement contribuer à renforcer la protection de certains intérêts, pour autant qu’il ait lieu dans un cadre réglementaire clair.

Un plus grand activisme juridique et politique pour faire appliquer le droit en vigueur est nécessaire pour résoudre certaines problématiques majeures telles que l’accès et l’exposition des mineurs à des contenus pornographiques.

Le rôle des autorités publiques dans la gestion et le retrait de certains types de contenus devrait être renforcé, par exemple en matière d’images à caractère sexuel dont le partage n’a pas été consenti. Les victimes devraient disposer de procédures de saisine accélérées et simplifiées.

Comme l’a très justement rappelé Justine Atlan, la protection de certains intérêts, comme la protection des mineurs, ne doit pas devenir un cheval de Troie pour la liberté d’expression. Un encadrement strict des exceptions et des moyens employés est donc indispensable.

:: Pour aller plus loin

  • e-Enfance, association de protection de l'enfance sur internet >> Découvrir
  • Stop Fisha, association féministe de lutte contre le cybersexisme et les cyberviolences sexistes et sexuelles >> Découvrir

:: Nos travaux

  • Présentation de notre groupe de travail >> Découvrir
  • Compte-rendu de la réunion du 21/02/24 (🔐 Réservé à nos membres) >> Lire