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Inégaux face aux IA
En santé, tout le monde voit l'intérêt et l'apport de l'intelligence artificielle (IA), en matière éducative, au contraire, le rejet guette
«Si vous avez le sentiment qu’il n’y a pas un humain derrière la machine et si l’intelligence artificielle n’est pas expliquée, elle risque le rejet» souligne David Lacombled dans le rendez-vous mensuel de La villa numeris sur B Smart.
Le président de La villa numeris rappelle que «La technologie est partout», «dans tous les pans de nos vies» avec des outils devenus «de véritables doudous pour ne pas dire toutous». «L’accumulation de données nous rend parfaitement prévisibles dans nos actes». Dès lors, «la machine fait en sorte de devancer, de flatter, nos goûts».
En revanche, «Que vous soyez patients ou élèves, médecins ou professeurs», «vous n’êtes pas logés à la même enseigne» en matière de systèmes d’intelligence artificielle. «En la matière, tout le monde voit un intérêt à les prendre en main» parce que cela aide à «mieux vivre longtemps». En matière d’éducation, «on est proche du rejet pour des questions d’égalitarisme forcené».
La Santé comme l’éducation représentent «deux poids économiques vitaux» pour notre pays., «deux bons candidats à fournir des données» en grand nombre. «Gérer et les croiser» ces données permettraient de «mieux accompagner ou orienter les élèves» comme cela permet de «mieux soigner en dosant les médicaments ou en décelant plutôt les maladies». «L’intelligence artificielle était un sujet de conférences pour radiologue il y a cinq ans. Aujourd’hui, la grande majorité l’utilise et en voit les bénéfices car cela augmente leur expertise vis-à-vis de patients qui en voient eux-même l’intérêt.»
Ainsi, Parcoursup, la plateforme d’affectation des bacheliers, «parce que cela manque de transparence et qu’elle donne l’impression que la machine décide de l’avenir de nos enfants», «provoque un rejet immédiat». Expliquer est un préalable. «Ce sera tout le défi d’évidence B, un programme d’intelligence artificielle» que lance le ministère de l’Education à la rentrée prochaine à destination des «800.000 élèves de seconde pour les accompagner et s’améliorer en mathématique et en français» en empruntant «les codes des réseaux sociaux et du gaming». Faudra-t-il encore en informer les parents.
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