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Conjuguer souveraineté, technologies et territoires
Trouver le bon niveau pour protéger nos innovations et les faire briller à l’international
David Lacombled, président de La villa numeris, intervenait avec André Loesekrug-Pietri, président du Joint European Disruptive Initiative (JEDI), dans un débat animé par Marion Moreau dans le cadre de la journée des Nouveaux horizons technologiques de l’Observatoire Techno & Souveraineté numérique dont La villa numeris est partenaire.
Vidéo | 02/06/22 | 18’
André Loesekrug-Pietri insiste sur «la nécessité d’impliquer les citoyens alors qu’il existe une crise de confiance avec la science et la technologie». Le président du JEDI, qui se présente comme l’ARPA européenne, appelle à «une action prospective forte qui ne marche qu’avec une diversité qu’on trouve dans les différents territoires». Selon lui, l’exemple à suivre est de «40 hubs créés en deux ans qui représentent le plus grand écosysteme Deep Tech en Europe, tourné vers le "coup d’après" et interdisciplinaire».
David Lacombled pointe «une contradiction entre la nécessité pour les entreprises de travailler, pour des raisons de marché, à l’échelle européenne et des citoyens qui ne jure que par le local, dans une dynamique de repli sur soi, contrainte ou consentie, d’une certaine forme de sédentarisation accentuée par la crise sanitaire». Pour le président de La villa numeris, «le bon échelon est celui qui permet de résoudre les problèmes. Pour cela, il faut inventer des géométries variables et prendre les décisions au plus proche de là où cela se passe» soulignant que «la subsidiarité est la seule chose qui n’a jamais été testée dans notre pays». Pour lui, «la puissance publique doit être un animateur et un initiateur, pas un opérateur.»
:: Pour aller plus loin :
- Nouveaux horizons technologiques, replay de la journée >> Regarder
- JEDI, le site de la Fondation >> Découvrir