Le numérique en mode mineur
Les principales propositions des candidats à l’élection présidentielle regroupées par grandes thématiques
Avant toute chose. Nous vous proposons une synthèse des principales propositions des candidats à l’élection présidentielle avec une grille de lecture correspondant aux travaux de La villa numeris sur l’indépendance technologique, la confiance dans le numérique, la lutte contre les manipulations de l’information, la santé et les nouvelles formes de travail.
C’est un fait inédit, convoquée par l’enchainement des crises, la «souveraineté» constitue le socle des propositions numériques des candidats à la magistrature suprême. Aucun d’entre-eux ne développe pour autant un projet global. Dès lors, le risque est grand de donner le sentiment de ne pas avoir pris suffisamment en compte la dimension des transformations profondes en cours, leurs conséquences sur l’organisation de la société et sur la vie des citoyens ainsi que sur la nécessité de les y préparer et de les former. Même si la plupart des candidats souligne la nécessité d’une formation pour les plus jeunes. Des propositions saupoudrées d'ici, de là, ne tracent malheureusement pas une perpective.
Synthèse
La souveraineté en majesté
Alors que l’élection présidentielle se joue sur fond de guerre en Ukraine et de crise sanitaire, c'est à travers l’angle de la souveraineté que le numérique est principalement abordé par les équipes des candidats en charge de la confection des programmes
L’enjeu d’un cloud souverain face aux géants américains est mis en exergue dans cette campagne électorale. L’échelle européenne et celle de la nation sont convoquées afin que la France prenne, elle aussi, sa part. La protection des Data est, d’ailleurs, bien entendu au cœur des préoccupations.
En filigrane, l’enjeu du digital tend également à s’imposer en témoigne la manière dont les candidats l’appréhendent bien souvent comme une alternative et une réponse. On retrouve ainsi des idées et des traductions concrètes dans nombre de secteurs de la santé à l’éducation des jeunes. Finalement, le digital n’est jamais bien loin et s’inscrit dans le quotidien. Les candidats l’ont compris. Certains ont ainsi porté des idées pour mettre en avant le rôle du digital face au sujet du handicap.
De la souveraineté numérique
Le numérique comme enjeu de souveraineté. Voilà un point de ralliement de la plupart des candidats peu importe leur couleur politique. Le consensus est de mise. Ils insistent sur la portée stratégique du numérique. « Ma vision c’est qu’il n'y a plus de souveraineté économique ou militaire sans souveraineté numérique. Je veux affirmer le numérique comme un sujet régalien et de souveraineté : c’est une rupture avec ce gouvernement », note Valérie Pécresse, candidate Les Républicains (LR) dans une tribune publiée sur LinkedIn.
Pour Eric Zemmour, candidat Reconquête !, il importe de « créer les conditions de notre souveraineté économique ». Son programme souligne que « les licornes françaises sont moins valorisées » au regard d’autres pays, chiffres à l’appui : 1759 milliards d’euros aux Etats-Unis contre 570 pour la Chine. La valorisation de ces entreprises techs non cotées est de 60 milliards d’euros d’après CB Insights.
La réponse s’effectue tant au niveau du pays qu’à celui de l’Union européenne (UE). Aussi au sujet de cette dernière Anne Hidalgo, candidate du parti socialiste (PS) relève qu’elle a « un rôle à jouer dans le monde. Elle est un atout puissant pour maîtriser notre avenir face aux grands défis auxquels tous les Européens sont confrontés : changement climatique et crise de la biodiversité, crises sanitaires et alimentaires, influence des multinationales et notamment des géants du numérique ».
Cette importance se traduit à travers des initiatives portées au sommet de l’Etat à l’image du « haut conseil à la souveraineté économique et numérique auprès du Premier ministre » prôné par Valérie Pécresse qui entend « bâtir un véritable modèle numérique français ». Les moyens de l’armée sont aussi mis en lumière par plusieurs candidats à l’image de Jean Lassalle, candidat Résistons !, proposant de « renforcer notre 4ᵉ armée pour la cyberdéfense, indépendante des sociétés informatiques et lui allouer un budget conséquent (1/4 de celui consacré aux autres armées) ». Dans son programme, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement National (RN) entend promouvoir une « France-puissance grâce à un triple effort de réarmement » avec notamment une attention portée à « la souveraineté (poursuite de la modernisation de la dissuasion, renforcement de la protection du domaine ultramarin et technologique et industriel) ».
Quelle confiance dans le cloud ?
Le label « Cloud de confiance » qui a fait couler beaucoup d’encre s’inscrit au cœur de la stratégie nationale pour le Cloud. Celle-ci se voit questionnée par plusieurs candidats face aux défis soulevés tant pour les enjeux de souveraineté que de protections de données. Marine Le Pen souligne l’importance d’ « un cloud souverain [qui] sera mis en place pour protéger les données souveraines du ministère et de ses forces ». Aussi, pour Eric Zemmour, il s’agit de « faire émerger des solutions françaises souveraines dans le cloud et la cybersécurité ». Dans son programme, Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France (DLF) entend « construire un véritable Cloud français souverain et surtout un Espace Numérique du Citoyen Français (ENCF) en alternative aux GAFAM ». Il propose la « création d’un hébergement souverain français en remettant en cause le choix de solution des GAFAM licenciées (Cloud de Confiance) ».
La stratégie industrielle doit rayonner tant dans le privé que dans le secteur public en témoigne le souhait de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise (LFI) : « un cloud français avec des logiciels libres et d’utilisation obligatoires pour les secteurs publics et stratégiques ». Valérie Pécresse entend donner un cadre comme elle le note sur LinkedIn avec « l’objectif d’un cloud français pour l’Etat avant 2030 ». Cela consiste, pour la candidate LR à « se donner les moyens de disposer d’un cloud souverain pour que la France garde la main sur ses données stratégiques, comme dans le secteur de la santé ou du nucléaire ». D’ailleurs, Emmanuel Macron, candidat La République en Marche (LREM) propose d’« assurer son autonomie technologique, en investissant pour développer ses champions, en se protégeant dans les domaines les plus stratégiques, en se dotant des infrastructures essentielles, comme un « cloud » et une constellation de satellites ».
L’Amérique, l’Amérique…
Les regards se tournent, bien entendu, outre-Atlantique. Déplorant l’absence actuelle de souveraineté technologique, Yannick Jadot, candidat Europe Ecologie Les Verts (EELV) souhaite instaurer une « taxe sur les géants du numérique ». Le programme du RN entend « imposer aux GAFAM d’ouvrir le capital de leurs filiales à des sociétés locales ». Anne Hidalgo met en avant l’idée de « développer un secteur numérique français et européen basé sur un modèle de développement qui allie la RSE et l’environnement économique ».
Pour Nicolas Dupont-Aignan, il s’agit de « nationaliser le numérique en passant par les acteurs publics et l’investissement de la recherche ». Le candidat de Debout la France aimerait « lancer notre propre moteur de recherche (un « google » francophone) et nos propres réseaux sociaux ». Il souhaite ainsi « sortir du projet européen GAIA-X pour des projets franco-français, à la dimension de nos besoins, sous l’égide de l’INRIA et surtout entièrement « dégafaméisés ». Yannick Jadot se prononce « pour l’adoption d’un 2ème RGPD pour garantir la portabilité des données ». Valérie Pécresse souhaite « Créer un Green Data Hub pour faciliter le croisement des données environnementales des services, agences, territoires et citoyens, et qui agira comme une sorte de « Cockpit de la donnée environnementale en temps réel ».
No fake news
Les dernières présidentielles américaines restent dans nos mémoires. L’ingérence, les fake news véhiculées à toute vitesse sur les réseaux sociaux ont eu un coût pour la démocratie. De façon plus ou moins directe, plusieurs candidats se sont emparés de la question de la circulation de l’information sur les réseaux sociaux et des risques inhérents. Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français (PCF) explique dans son programme qu’« une éducation au numérique sera proposée, afin d’éviter les dangers des réseaux sociaux, tout au long de la vie. Un conseil national des médias sera fondé ». Dans une démarche similaire, Emmanuel Macron propose ainsi, dans son programme, « le lancement d’États généraux pour le droit à l’information, afin de lutter contre toutes les tentatives d’ingérence et donner aux journalistes le meilleur cadre pour remplir leur mission essentielle, en associant les citoyens ».
Valérie Pécresse sur LinkedIn le rappelle : « nous mesurons nos interdépendances technologiques. Les menaces sont hybrides, nos satellites comme nos entreprises peuvent être touchés par les cyberattaques et le numérique accélère cette guerre de l’information ». Dans son programme, la candidate Les Républicains souhaite « dans la lignée des avancées portées par notre famille politique au niveau européen, ouvrir la réflexion sur la fin de l’anonymat pour que les poursuites judiciaires dans le monde numérique aient lieu dans les mêmes conditions que dans le monde physique ».
Agissant contre la cybercriminalité, Yannick Jadot, tient à ne pas oublier la liberté d’expression : « Nous renforcerons les moyens de la lutte contre la cybercriminalité, le harcèlement et la haine en ligne pour ne pas avoir à faire reposer la modération ou la suppression de contenus uniquement sur le secteur privé, d’une part, et éviter l’écueil d’une censure algorithmique ou policière qui porterait atteinte de façon disproportionnée à la liberté d’expression. Nous organiserons un débat européen autour de l’émergence d’un écosystème numérique diversifié, déconcentré et démocratiquement contrôlé, avec l’instauration de nouvelles normes européennes anti-trust ».
En bonne santé
La pandémie a remis sur le devant de la scène l’importance des investissements liés à la santé. L’ensemble des candidats ont pris leur part. En témoigne Anne Hidalgo mettant en avant une réindustrialisation : « nous organiserons cet effort national autour de quatre grandes odyssées, qui correspondent aux grands besoins actuels et futurs (économie de la vie) de la société : la santé, l’énergie, la mobilité et le numérique, comme vaincre les maladies dégénératives à horizon 2035 ou atteindre l’autonomie énergétique décarbonée en 2050 ». Valérie Pécresse, quant à elle sur LinkedIn, considère que « cette industrie 4.0 doit puiser dans la deeptech de nos laboratoires de Recherche, et c’est pour cela que j’augmenterai d’1 milliard d'euros les moyens de la Recherche pour favoriser les laboratoires publics/privés ».
De la prévention
Le rôle du digital pour favoriser la prévention a été relevé par plusieurs candidats à droite. Nicolas Dupont -Aignan souhaite « mettre en place un modèle de santé préventif s’appuyant sur les nouvelles technologies et les nouveaux outils de dépistage qui permettra de diminuer les dépenses de sécurité sociale et accompagner ». Le candidat de Debout La France promeut « l’évolution vers une médecine préventive et prédictive : mesure, grâce à des objets connectés, des données relatives à son corps et à ses activités afin de les analyser et/ou de les partager en vue d’avoir un meilleur contrôle sur son bien-être ou sa santé. Les patients mieux informés et acteurs de leur santé qui s’appuieront sur les nouvelles technologies pour structurer des communautés de patients notamment pour les maladies chroniques (forums de discussion/réseaux sociaux), suivre leur état de santé (objets connectés/santé mobile) ou encore se former (e-learning/e-coaching). Les professionnels de santé connectés, co-acteurs d’un collectif de soins s’appuyant sur de nouveaux outils performants centrés sur les pratiques médicales, la mise en réseau des professionnels de santé et la refonte des parcours de formation ». Valérie Pécresse, quant à elle, entend « lancer un audit en matière d‘investissements, pour les flécher en priorité vers les conditions de travail des personnels et l’accélération du virage numérique ». La candidate LR veut « utiliser de manière plus large des outils numériques (objets connectés, plateforme d’aide et d’auto-évaluation) pour favoriser la prévention ».
De l’investissement
« Transformer l’État par le numérique : « TousAntiCovid » a montré comment les procédures pouvaient ainsi être simplifiées », relève Emmanuel Macron. « Investir dans les technologies de santé » voilà le souhait de Marine Le Pen. Elle entend « développer la télémédecine sous toutes ses formes : téléconsultation, télésoins, téléexpertise, télésurveillance médicale. La télémédecine permet d’établir un lien entre le patient et le médecin, mais également entre les différents acteurs du parcours de soins. La télémédecine contribue à résoudre les problèmes posés par les déserts médicaux et limite les déplacements longs et coûteux pour les patients. Un plan d’investissement massif sera lancé dans ce domaine, cofinancé par l’Etat et les collectivités locales ». Valérie Pécresse souhaite également « lancer une grande alliance européenne pour la recherche et l’innovation en santé pour que l’Europe conserve la maitrise son destin, en particulier dans les domaines du numérique et de l’intelligence artificielle ». Pour Nicolas Dupont-Aignan, il serait judicieux de « Créer l’Agence médicale européenne ». Il s’agit de « Constituer des bases de données médicales avec les données anonymisées des citoyens des pays européens et déployer des solutions sur le diagnostic automatique et la recherche médicale génomique. Développer des outils de découpage de l’ADN, associés à un nouveau langage informatique, permettant de nouveaux médicaments et de nouveaux traitements contre le cancer ». Yannick Jadot souhaite, avec la création d’une « Agence de l’Accessibilité Universelle », notamment « renforcer l’égalité réelle à l’accès au numérique ».
Se mettre au travail avec le digital
Des plus jeunes…
Les candidats ont saisi l’importance de la formation au digital à partir des jeunes classes. « Dès le collège et surtout au lycée, avoir une haute exigence en programmation-codage, algorithmie, conception de systèmes et en manipulation des outils digitaux (conception 3D avancée pour les NFT et métavers, simulation, impression 3D, création d’une agrégation du numérique sur ces savoirs). Intensifier les formations aux métiers du numérique au sein de Pôle emploi et dans la formation professionnelle continue, en proposant une formation à l’informatique et à l’entreprenariat aux demandeurs d’emploi et employés – indépendants désireux de créer leur entreprise dans le numérique ou de se reconvertir » considère Nicolas Dupont-Aignan. Emmanuel Macron entend, quant à lui, « généraliser l’enseignement du code informatique et des usages numériques à partir de la 5e, 20 000 accompagnateurs pour aider les Français qui en ont besoin dans la maîtrise des outils numériques et leurs démarches quotidiennes ». Dans une démarche similaire, Eric Zemmour propose de « donner une place de choix à l’enseignement de la programmation informatique dès le secondaire pour pouvoir à la demande croissante d’emplois dans le numérique ». Valérie Pécresse souhaite « Intégrer le codage dans les programmes scolaires dès la 6ème ». Jean Lasalle souhaite « créer une nouvelle discipline pour maîtriser les outils numériques (et non plus les subir) ». Le candidat de Résistons ! propose de « créer un CAPES spécifique. Libérer le savoir issu de la recherche publique, en garantissant son libre accès en ligne. Les avis des internautes sur tel ou tel sujet sont consultables gratuitement alors qu’il faut payer 40 ou 50 euros pour lire l’article d’un chercheur rémunéré sur les fonds publics. Il faut y remédier ».
... aux plus âgés des citoyens
Outre les jeunes, les autres classes d’âges sont concernées. Yannick Jadot affirme ainsi : « nous garantirons à toutes et tous l’accès au numérique. Nous formerons et accompagnerons les jeunes, les aînés et toutes les personnes en difficulté face aux outils informatiques ». Nicolas Dupont-Aignan propose d’« accompagner les citoyens illectronisés, leur nombre étant, actuellement, incompressible sur les anciennes générations ou les situations de handicaps cognitifs, lutter contre la précarité numérique au niveau local en implantant un maillage fin de Tiers –Lieux équipés en standard de différents équipements ».
Jean-Luc Mélenchon, s’est exprimé sur le sujet à l’occasion du Pitch organisé par France Digitale avec les candidats à la présidentielles le 9 mars, louant les jeux vidéo et « l’excellence française dans le virtuel », il propose de « créer un centre national du jeu vidéo et développer une filière publique de formation dans ce domaine ». Thématique aussi retenue par Valérie Pécresse à l’occasion d’une tribune sur LinkedIn : « je veux que la France dispose d’un vivier de développeurs, de techniciens et d’ingénieurs, dans la cybersécurité, la data et aussi dans les métiers du jeu vidéo ». Elle entend également créer « une Ecole Nationale du Numérique dont les étudiants rémunérés, devront travailler 10 ans dans la fonction publique ».
Le salarié et le digital
Une fois en poste, les salariés ne sont pas oubliés par les candidats notamment ceux exerçant pour des plateformes numériques. Fabien Roussel considère qu’ « une loi leur accordera un statut, avec toutes les garanties inscrites dans le droit du travail et le droit de la Sécurité sociale. Elle établira les conditions d’exercice de la responsabilité sociale des plateformes numériques et des donneurs d’ordres ». Pour le candidat du PCF « il sera mis fin à l’opacité des algorithmes des plateformes, qui soumettent les travailleuses et travailleurs à une dépendance économique et sociale aux conséquences néfastes sur leur santé psychologique et physique. Les représentant·e·s des travailleur·euse·s et le législateur disposeront d’un droit de regard sur le « management algorithmique ». Anne Hidalgo évoque ainsi « les travailleurs des plateformes numériques » afin qu’ils puissent « accéder à l’ensemble des droits des salariés (SMIC, protection sociale, etc.) ». Eric Zemmour souhaite « élargir les conditions de l’actionnariat salarié pour permettre aux jeunes entreprises du numériques d’impliquer et de retenir le talent ». Pour Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, « les grandes entreprises de l’énergie, pharmaceutiques, du transport, de la communication et les secteurs clés de l’industrie seront réquisitionnés. Ces activités doivent sortir des logiques marchandes, parce qu’elles sont vitales pour la population et l’environnement ».
- Des investissements
Eric Zemmour propose de « soutenir les champions français du numérique à tous les stades de leur développement ». Le candidat souhaite notamment avoir une focale sur les technologies de rupture comme : « l’IA, la quantique, les semi-conducteurs » et propose de « permettre aux Français d’investir sans aucune fiscalité dans les startups et les entreprises innovantes en créant un livret innovant ». Valérie Pécresse prône « un fond d’investissement consacré à l’accélération des startups alliant business et climat ». Nicolas Dupont-Aignan souhaite « créer une allocation entrepreneur innovation technologique favorisant la maturation d’un projet technologique innovant, limitée pour une période non renouvelable de deux ans. Favoriser une chaîne complète de la recherche, la conception, à l’industrialisation et à la production de systèmes quantiques français, nouveaux standards prometteurs, encore accessibles, protégeables et véritable eldorado commercial ».
En conclusion
Si à travers des propositions, peu souvent chiffrées, les candidats tendent à développer leurs propres lignes et idéologies, un constat s’impose : le prochain quinquennat se fera avec le numérique, ses outils et ses méthodes. Et dans tous les ministères.
:: Pour aller plus loin :
- «Le numérique, parent pauvre du débat présidentiel», la chronique de David Lacombled dans L’Opinion >> Lire
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- Accès direct aux propositions des candidats : Nathalie Arthaud | Nicolas Dupont-Aignan | Anne Hidalgo | Yannick Jadot | Jean Lassalle | Marine Le Pen | Emmanuel Macron | Jean-Luc Mélenchon | Valérie Pécresse | Philippe Poutou | Fabien Roussel | Eric Zemmour